Pour la 3ème année consécutive, j’ai mobilisé mon Happy Running Crew adoré pour le Marathon de Bordeaux. Un rendez-vous où plus de 40 adhérents de notre association sont venus des 4 coins de la France (de Metz à Paris en passant par Nantes, La Rochelle, Toulouse, le Pays Basque et j’en passe!).
Pour moi, c’est bien plus qu’une banale course ! Je me suis tellement investie dans l’organisation d’un happy week-end autour de cet événement… L’idée est d’aller au delà de l’épreuve et de vivre cela au taquet, en groupe, du jeudi au dimanche. Peu d’heures de sommeil dans la caquette et une tonne de boulot en plus, comment vous dire que je ne suis pas là pour performer. Tout ce qui m’importe c’est de passer un moment de folie avec eux.
J-2.
Session Run pour se raviver les guibolles.
J-1.
Retrait des dossards en groupe. On se retrouve pour les grandes étapes de la préparation et c’est un bonheur de partager tout ça ensemble. On découvre le village placé cette année près de la maison éco-citoyenne ainsi que le kit de course (un peu maigre) et le t-shirt officiel de la course (un peu trop blanc à notre goût!).
J-J.
Pas de grasse mat’ pour bibi, on a rendez-vous le matin même pour aller encourager notre futur espoir du Happy Running Crew : Louisa, la fille de ma copine Eva. La petite Louisa nous suit depuis plus de 2 ans sur des dizaines de courses en Gironde et ailleurs. Il fallait absolument marquer le coup pour sa toute première course officielle afin qu’elle garde un souvenir magique de cette expérience. Si vous saviez comme elle était belle, heureuse et fière… Une vraie happy runneuse en herbe !
18h30.
Retour sur le village après une journée pâtes/sieste et ça commence fort avec une brève apparition sur scène pour saluer au nom du Happy Running Crew qui a été cité dans le discours de remerciement des influenceurs/partenaires de l’organisation du Marathon de Bordeaux (#laclasse #merci). Je retrouve ensuite notre joyeuse troupe pour une giga photo de famille. Le moment idéal pour s’envoyer de bonnes ondes, encourager nos futurs marathoniens et former des petits groupes afin d’aller dans nos SAS respectifs. Une vraie dose de bonne humeur avant de se mêler au reste du monde !
19h30.
Je pars dans mon SAS avec une poignée de copains. Auparavant Mathieu m’a proposé de faire mon meneur d’allure en 1h50. J’ai déjà fait 1h50 sur le semi de Barcelone donc sur un (autre) malentendu ça peut le (re)-faire ! Manon veut s’accrocher avec nous aussi. Plus on est de fous, plus on rit. On est serrés comme des sardines mais on rigole bien avant de prendre le départ avec la fine équipe !
20h.
GO ! C’est parti pour le premier tour des quais. Cette année le parcours est un peu coquin et propose non pas 1 mais 2 tours des quais. Je sais avant même de le courir que cela serait moins fun… mais le vivre c’est autre chose ! À chaque difficulté, on se dit qu’elle sera encore là pour le second passage. Je me suis préparée au pont Chaban Delmas, incontournable pour le runner bordelais, mais je ne m’attends pas du tout à un passage dans Darwin entre sable et pavés. Bref, le parcours, ce n’est pas ce que je vais préférer. En revanche ce qui est génial pendant ce premier tour des quais, c’est de voir le soleil tomber peu à peu jusqu’à l’obtention de jolies couleurs rosées et orangées dans le ciel. C’est la magie d’une course nocturne et je suis tellement heureuse d’être là pour pouvoir admirer ce beau spectacle. En plus, d’après Mathieu, on est dans les temps. Il nous cale à 5’12/km pour du 1h50… Pour vous la faire courte, j’ai tenu 10km !
20h50.
Je ne sais pas trop si c’est l’ennui du parcours, la flemme de me dépasser, la fatigue de la semaine ou un savant mélange de tout ça mais je n’arrive plus à suivre Mathieu… Il m’attend quand même pour voir si j’ai encore l’éne
rgie de me caler à nouveau dans ses roues mais force est de constater que je prends de plus en plus de retard sur les temps de passage qu’il a prévu et de plus en plus de temps au ravito pour marcher/boire. Je vois s’afficher à ma montre des tours au kilomètres entre 5’30 à 5’45 : je sais que c’est bien au-dessus du chrono pour atteindre notre objectif mais s’il y a bien un truc que je n’arrive pas à faire en course officielle (et pardonnez moi l’expression) c’est de me sortir les doigts. Je ne sais pas me pousser, tout donner, me mettre en danger et arriver à une course cramée. Alors je continue de mettre un pied devant l’autre sans aller plus vite que la musique (d’ailleurs quelle musique? pour une course de cette ampleur je m’attendais à plus de musiciens et de fanfares!). On est plutôt sur une moyenne de 5’30 pour la seconde partie du semi. Je reprends un peu de la graine en rattaquant la deuxième boucle, puis là, c’est le pont Chaban Delmas again !
rgie de me caler à nouveau dans ses roues mais force est de constater que je prends de plus en plus de retard sur les temps de passage qu’il a prévu et de plus en plus de temps au ravito pour marcher/boire. Je vois s’afficher à ma montre des tours au kilomètres entre 5’30 à 5’45 : je sais que c’est bien au-dessus du chrono pour atteindre notre objectif mais s’il y a bien un truc que je n’arrive pas à faire en course officielle (et pardonnez moi l’expression) c’est de me sortir les doigts. Je ne sais pas me pousser, tout donner, me mettre en danger et arriver à une course cramée. Alors je continue de mettre un pied devant l’autre sans aller plus vite que la musique (d’ailleurs quelle musique? pour une course de cette ampleur je m’attendais à plus de musiciens et de fanfares!). On est plutôt sur une moyenne de 5’30 pour la seconde partie du semi. Je reprends un peu de la graine en rattaquant la deuxième boucle, puis là, c’est le pont Chaban Delmas again !
21h30.
Je préviens Manon et Mathieu que je vais le monter tout doucement. Puis ça redescend youpi ! Mes jambes qui adorent pourtant descendre ne semblent pas plus emballées que cela. Alors qu’on a clairement fait le plus dur, l’arrivée me semble pourtant interminable. Je ralentis comme si je devais me préserver pour autre chose (genre en fait on t’a pas dit mais tu feras 4 tours des quais ce soir, surprise!). Je demande même à Mathieu si ça le dérange si je me mets à marcher là comme ça sans raison apparente. Pour la petite histoire, même s’il m’a dit oui, son regard surpris m’a un chouya raisonné et je lui ai répondu « okay j’vais juste ralentir » (j’ai envie de m’hurler dessus en écrivant ces lignes ! Mais pourquoi ralentir au 18ème kilomètre alors que tout va bien meuf ??!). À ce moment là, on perd Manon. Au dernier ravito je prends tout mon temps, comme si c’était le ravito final. Et puis je continue toujours tranquillou alors qu’il ne reste que 2 pauvres kilomètres…
21h50.
Je réalise enfin qu’on est bientôt arrivés quand je vois le lion de Stalingrad (plutôt longue à la détente la meuf). Tiens j’en ai encore sous la semelle (normal je traînasse depuis 1h) ! Je fais ce dernier kilomètre à toute bringue à tel point que j’en oublie de saluer mon public sur le pont de Pierre (ma mère, ma soeur et tous les potes du happy running crew, désolée pour cette impolitesse mais la sprinteuse qui sommeille en moi n’a pas pu se retenir). Pendant une fraction de seconde je me dis que ça serait con de semer Mathieu là maintenant après tout ce chemin parcouru ensemble mais ça va il semble assumer le rythme effréné que je lui impose (haha). Je suis tellement contente de passer ce dernier pont et foncer jusqu’à l’arche d’arrivée ! Adrien nous encourage sur le sprint final et qui vois-je au loin que je vais rattraper pile sur la ligne ? Maaaanon. Trop contente de finir tous les trois, bras dessus bras dessous ! Je reste sur cette super bonne note : un semi où je suis arrivée en pleine forme et bien entourée. Franchement, j’aurais kiffé faire 1h50 pour Mathieu qui a sacrifié sa course pour liévrer l’inliévrable mais c’était tout de même un super moment de partage ! Quand un jour j’aurai un rythme de vie moins mouvementé, j’essaierai de me donner à 100% sur les courses officielles et de me challenger. Mathieu on se donne RDV dans 10 ans d’acc ? 😉
22h30.
Après l’effort le réconfort ! On rejoint nos copains semi-marathoniens chez Label Terre qui a ouvert ses portes juste pour nous. Ils nous ont concocté une formule sandwichs/cookies/bière comme on les aime. On emporte tout ça pour manger sur le pouce à l’extérieur direction le parcours du marathon pour attendre le reste de notre groupe sur le marathon solo et relais. Nous sommes placés en face de la porte Cailhau, dans le virage avant la dernière ligne droite. La pancarte d’Alexane est en place : on est prêts à donner de la voix pour nos coureurs. Et comme on a des bonnes ondes à revendre, on encourage aussi tous ceux qui ont la bonne idée de passer par là entre 23h et 1h15 du matin. Dans l’ordre d’apparition, on encouragera à plein poumons Claire, Franck, Ana, Cédric, Pierre-Jean, Marion, Nicolas et Sarah. C’est tellement cool d’être là pour les booster sur les derniers mètres et de pouvoir recueillir leurs impressions sur la course à chaud. Bravo à tous les loulous !
3h.
Le retour chez moi est un peu longuet à cause de l’absence de transports en commun et le manque de V-cub en centre ville. Une bonne douche et au lit !
J+1.
Après une courte nuit de sommeil, je suis toujours motivée à bloc pour prolonger l’ambiance d’après course. Le rendez-vous est à 9h30 pétantes sur le village de la course. Au programme : un réveil musculaire et un run de récupération avec la team du Marathon de Bordeaux. L’ambiance est ultra conviviale et assez intimiste car nous ne sommes qu’un petit groupe à s’être motivé de bon matin. Une animation vraiment chouette et pour ne rien gâcher, on nous offre de bons jus frais Bio C Bon à notre retour. Merci à Alice, Marine et Cédric d’avoir une fois de plus représenté le Happy Running Crew à cette course.
De quoi nous ouvrir l’appétit avant notre brunch chez Le Troquet By Glouton. On retrouve une quinzaine d’happy runners au restaurant pour clôturer ce week-end de folie en beauté, tout en gourmandise.
Je suis ultra fière de ce marathon de Bordeaux, non pas pour mon médiocre chrono mais pour cet événement dans sa globalité. J’ai créé un hashtag comme ça il y a 2 ans et demi sur Instagram. Grâce à lui, ce week-end, la petite fille d’Eva a couru sa première course avec notre t-shirt officiel, des membres de l’association qui ne se connaissaient pas ont pris le départ en groupe d’un marathon en relais, des petites poulettes qui ne courraient pas plus que ça avant de se joindre à notre groupe sur Bordeaux ont été médaillées de leur tout premier semi-marathon et puis Aude et Marine que j’ai mis en contact dans notre SAS de départ ont couru ensemble tout du long jusqu’à faire tomber leur RP en 1h42… Sans oublier Nico et Sarah qui ont couru leur premier marathon sous les couleurs du crew.
Parce que le sport ne tourne pas qu’autour de soi, parce que la réussite des uns fait le bonheur des autres et parce que rien n’est meilleur que de savourer une petite victoire personnelle en groupe.
Merci au marathon de Bordeaux d’avoir accueilli un Happy Running Crew uni et soudé comme jamais ! Merci à Mathieu de m’avoir supporté pendant 1h54. Merci à Adrien d’être le meilleur président dont notre association Happy Running Crew ait pu rêver. Merci aux supporters, à ma famille, au toulousains venus uniquement pour nous encourager faute de blessure. Merci à notre auteur/compositeur/interprète qui a inventé la chanson la plus cool de l’année « allez les gars un sourire, on s’en va pas tant qu’on l’a pas! ». Merci à ceux qui ont fait le déplacement de plus ou moins loin. Et enfin : MERCI À TOUS LES HAPPY RUNNERS d’avoir contribué à ce week-end inoubliable et pour cette belle aventure sportive et humaine.
C’était un week-end riche en émotions et il me tarde des prochains tous ensemble.
À très vite,
xx Chloé
PS : Un peu plus de lecture ? Voici mes comptes-rendus d’années précédentes :
Joli wend ! Et bel article !?
So cooool!
Today on the blog don't miss my Comfy outfit with military touch…and very special accessories !!! 😉
.
❤Kisses from http://www.withorwithoutshoes.com ?
Que c'est agréable de s’imprégner des expériences des autres…
Ce qui est certain, c'est que l'esprit Happy Running Crew nous à porté tout le week-end !
Encore merci à Adri et à toi pour toute la joie que vous nous apportez à travers le Happy Running Crew !
Bravo! Je trouve que ton chrono n'est pas mal du tout! Premier semi pour moi cette annee! Il va falloir que je m'achete un T-shirt du Happy Running Crew pour lancer l'asso a l'international 🙂 xxx
Ces photos respirent le bonheur ! j'adore ! Je ne suis pas faite pour les marathons mais en tout cas, ça donne envie !
Bel article et beau blog !
-Perrine
http://blondemaispasque.com
BRavo a toi belle performance!les petits sont choux ils faisaient combien eux?
C'était des happy runners le ''un sourire on s'en va pas tant qu'on l'a pas'' ils m'ont tellement fait rire. Très bel article et je te rejoins sur certains points car l'ambiance de course ne me semblait pas aussi bien que les années précédentes. Il y a parfois des courses sans tu déchireras tout sur une prochaine course et puis l'essentiel c'est d'avoir profiter de ta course et des happy runners!
Quel bonheur cet article!
L'année prochaine je serai là, il me tarde de partager d'autres événements tous ensemble.
A très vite,
Merci à toi ma biche c'est un bonheur de vivre ça avec des nanas comme toi <3
Merci ma biche ! Yes avec un tshirt Happy Running Crew il paraît que c'est encore mieux pour un premier semi haha
Les petits choux avaient des courses de 500m, 1000m et 1500m selon leurs âges 🙂
Et oui c'était signé Happy Running Crew tout craché ahah !
On t'attend ma belle !!! <3